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Abstract :
[fr] Moins onéreux qu’une publicité classique, plus proches du public que les journalistes, les influenceurs sont d’une efficacité redoutable auprès des consommateurs. Et ça, les attachés de presse l’ont bien compris. Et contraire à celui des journalistes, a priori critique, distancé. On nomme le rôle des influenceurs, dans le jargon de l’info-com, « l’homophilie » ou « l’affinité par ressemblance » ce que Stéphanie Lukasik, enseignante-chercheuse à l’université du Luxembourg, compare à un groupe d’adolescents qui, par contagion du comportement d’achat, se retrouvent tous avec la même paire de baskets. « L’influence fonctionne mieux que la publicité classique auprès des jeunes car c’est un individu qui leur parle, qui crée une illusion de relation, une illusion de spontanéité. Même si la personne est rémunérée, les abonnés se sont attachés à elle et lui font confiance. » Pour cette universitaire, autrice de L’influence des leaders d’opinion (L’Harmattan, 2021), l’autre point fort des influenceurs est qu’après avoir créé et partagé du contenu.