No document available.
Abstract :
[fr] Le thème de la souffrance occupe une place prépondérante dans les approches socio-écologiques, et biopsychosociales actuelles, les réflexions éthiques sur la qualité de vie et le bien-être et sur la recherche du bonheur. Qu’il s’agisse de la fatigue professionnelle ou la fatigue d’être soi, la problématique des souffrances est au cœur des discours et des rapports sociaux. De même, elle est au centre des interventions qui tentent d’y faire face de façon individuelle ou communautaire dans les soins de santé, les soutiens psychologiques, les actions sociales, etc. Le but de cette session qui s’appuyera sur des travaux de recherches empririques, n’est pas de se demander « y a-t-il plus ou moins de souffrance ? », mais plutôt de s’interroger sur l’émergence des souffrances, elles-mêmes produits sociaux, l’identification des facteurs impliqués et la compréhension des processus en jeu. La souffrance est la résultante d’une conduite, elle-même sociale, dont les valeurs culturelles la rendent plus ou moins supportables. Issue d’une vision que l’individu a sur sa propre existence, les déterminants culturels qui contribuent à développer ces souffrances, à les cumuler, les amplifier, les maintenir de génération en génération seront des objectifs auxquels nous chercherons à répondre. Décomposer ces souffrances et comprendre les liens qu’elles peuvent avoir avec une douleur physique, une privation affective, une carence éducative, pourront être des pistes de discussion. Enfin, face aux mobilités, aux multiplicités, nous tenterons de répondre à la question de la souffrance liée au fait de vivre ensemble dans un contexte démographique, économique et politique changeant.
Name of the research project :
F3R-INS-PUL-12LUXM > LUX-Mental Health feasability study > 01/05/2012 - 30/04/2013 > BAUMANN Michèle