Abstract :
[fr] La « Gouvernance » de la Grande Région (notamment le Sommet de la GR, l'IPR, le CESGR) est-elle efficace à moyen et long terme?
Les décideurs au niveau de la Grande Région parviennent-ils à trouver des solutions communes aux problèmes qui nécessitent des réponses transfrontalières?
La valeur ajoutée qui résulte ou peut résulter des nombreux projets et initiatives de la GR est-elle une réalité pour tous les acteurs?
Qu'en est-il des « recommandations » visant à renforcer cette « gouvernance »?
Au cours des 30 dernières années, c'est-à-dire depuis l'introduction des présidences biennales de la GR, de nombreuses initiatives positives ont été mises en oeuvre.
Il s'agit principalement de mesures « soft » (échanges de jeunes, manifestations sportives ou culturelles, etc.), tandis que les initiatives « hard » dans le domaine du développement économique (allègements au sein du marché intérieur de la GR, mobilité, reconnaissance des diplômes, intégration des marchés du travail en GR, mesures visant à accroître l'attractivité pour les futurs actifs, etc.) sont difficiles à mettre en oeuvre.
En outre, avec l'émergence de « réflexes » régionaux ou nationaux (par exemple, les contrôles aux frontières), il existe un risque de perte de confiance mutuelle, ce qui serait préjudiciable au développement continu de l'espace de coopération transfrontalière.
Voilà quelques-unes des questions qui seront abordées dans un premier tour de discussion.
Dans un deuxième temps, c’est le thème de l'innovation qui sera abordé, thème principal de la présidence wallonne.
Les innovations, en particulier dans les PME et l'Artisanat, reposent en premier lieu sur une bonne formation professionnelle initiale et continue ainsi que sur le transfert de connaissances, qui sont également des conditions préalables à un développement économique constant. La formation professionnelle détermine les valeurs et les compétences qui soutiennent la démocratie dans la Grande Région et valorise les atouts de l'Artisanat au sein de notre société. Sa promotion dans le cadre de réseaux interrégionaux permettrait d’identifier de forts potentiels de coopération au sein de la GR. La formation initiale transfrontalière et ses avantages doivent quant à eux faire l'objet d'une promotion plus intensive.
À l'avenir, dans le domaine de l'IA – comme dans celui de la durabilité/RSE –, les offres de formation continue et de transfert de connaissances existant dans les sous-régions de la GR devraient être davantage regroupées et mises à la disposition des TPE et PME intéressées. Il convient de développer davantage le transfert d'innovations et les échanges entre tous les acteurs très dynamiques – entreprises, instituts de transfert de technologies, laboratoires des universités et des hautes écoles spécialisées de la GR - et de les encadrer politiquement.
Les PME, et en particulier les entreprises artisanales, voient dans tous les domaines susmentionnés un réel potentiel pour des coopérations transfrontalières efficaces, qui apportent une valeur ajoutée à tous les partenaires. Une « gouvernance » politique renouvelée et axée sur le long terme devrait offrir un cadre pluriannuel permettant de fixer des objectifs réalistes et d'obtenir des résultats concrets.
