Reference : Trop d'impôts pour les célibataires au Luxembourg? (Bref aperçu historique comparatif... |
Diverse speeches and writings : Conference given outside the academic context | |||
Law, criminology & political science : Political science, public administration & international relations Law, criminology & political science : Tax law Arts & humanities : History Arts & humanities : Multidisciplinary, general & others | |||
Finance | |||
http://hdl.handle.net/10993/43173 | |||
Trop d'impôts pour les célibataires au Luxembourg? (Bref aperçu historique comparatif sur la fiscalité des célibataires dans le monde). | |
French | |
Danescu, Elena ![]() | |
25-Nov-2019 | |
International | |
Podcast | |
25 novembre 2019 | |
Chambre des députés du Grand-Duché du Luxembourg | |
EPRS | |
Luxembourg-Ville | |
Grand-Duché du Luxembourg | |
[en] Fiscalité ; Taxation ; Égalité devant l'impôt ; Adhésion à l'impôt ; Équité sociale ; Célibataires ; Luxembourg ; Union européenne ; Pays de l'OECD | |
[en] Le Grand-Duché de Luxembourg, né dans sa forme actuelle en 1839, est issu, indirectement, de la révolution belge. Parmi les impôts indirects perçus sous le régime hollandais après 1815 figurent:le droit de mouture sur les céréales, donc un impôt sur le pain, le droit d’abattage qui frappe les bouchers et éleveurs, l’impôt sur le vin qui touche les petits viticulteurs de la Moselle, les accises sur l’alcool qui pénalisent les distilleries industrielles du nord du pays et les milliers de petites distilleries familiales. En matière d’impôts directs, le jeune Grand-Duché hérite de la nouvelle philosophie de la fiscalité introduite par les Lumières et la Révolution française qui remplace l’impôt-tribut par l’impôt échange et introduit le principe d’égalité devant l’impôt et de proportionnalité, c.-à-d. d’impôt à taux unique (flat tax). L’histoire de la fiscalité est ensuite étroitement liée à l’histoire idéologique et politique de l’Etat-nation et de l’Etat social. La réforme fiscale actuelle mérite d'être analysée à la lumière de histoire. | |
Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg ; Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History (C2DH) > Contemporary European History (EHI) | |
Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg | |
La fiscalité au Luxembourg | |
Researchers ; Professionals ; Students | |
http://hdl.handle.net/10993/43173 | |
La part des impôts dans le PIB varie d’un pays à l’autre en Europe. A l’échelle de l’Union européenne (UE), le ratio moyen atteignait 40,2 % en 2018 et 41,4 % dans la zone euro à 19 pays. En tête du classement se trouve la France (avec un ratio impôts/PIB de 48,4 %), suivie par la Belgique.(47,3 % et le Danemark (46,5 %). Le Luxembourg se situe à la 10e place, dont le ratio de 40,3 % se situe dans la moyenne européenne.
Aorès Chypre, le Grand-Duché a enregistré en 2018, la deuxième plus forte hausse de son ratio par rapport à l’année précédente (de 39,4 à 40,3 %). Au Luxembourg, les célibataires sans enfant sont imposés davantage que la moyenne des autres pays de l’OCDE, tandis que les couplés mariés ou pacsés font partie des moins ponctionnés.la pression fiscale serait plus forte sur les ménages d’une seule personne, en particulier les célibataires, dont les prélèvements obligatoires représentent ainsi 31% de leur revenu brut (contre 30% pour les couples avec enfants et 28% pour les couples sans enfants). La différente est encore plus marquant pour les ménages dont le chef de famille à moins de 65 ans . |
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