[fr] Basé sur deux études empiriques, conjointement quantitatives et qualitatives, menées dans le contexte de deux projets interdisciplinaires à l’Université du Luxembourg, l’argumentaire porte sur l’interface régionalité / saisonnalité tant au Grand-Duché que dans les régions limitrophes.
En effet, dans les populations considérées, la régionalité comme qualification alimentaire prime largement sur la saisonnalité, qui, elle, demande une réflexivité et une conscience agricole plus importante. Mais la forme locavore de la notion de régionalité est actuellement une tendance montante et elle favorise, justement, une (re)prise de conscience des contextes géolocalisés de la production alimentaire. Sa diffusion pourrait avoir un impact positif sur la saisonnalité tant dans les représentations que dans les pratiques des consommateurs – en tant que facteur de réduction d’émissions liées au transport, de potentiel d’identification communautaire et de valorisation locale, ainsi que de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Disciplines :
Sociology & social sciences
Author, co-author :
RECKINGER, Rachel ; University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE)
External co-authors :
no
Language :
French
Title :
Chez nous, les fraises ne poussent pas en hiver. Le rôle de la locavoracité dans la (re)prise de conscience de la saisonnalité des aliments
Publication date :
11 January 2017
Event name :
L’alimentation au fil des saisons. La saisonnalité des pratiques alimentaires.