[fr] Le marquage des chairs à des fins esthétiques, identitaires ou politiques (tatouages, piercings, scarifications, implants, amputations, etc.), la chirurgie, le transsexualisme, les biotechnologiques, l’entraînement sportif et le dopage, constituent autant de pratiques visant à modifier un corps qu’il s’agit d’amplifier, d’embellir, de réparer ou d’altérer. Ces effractions parfois radicales, ces blessures volontaires, ces inscriptions éphémères ou définitives, visibles ou secrètes, posent la question de l’acceptable et du respect de la norme corporelle. Elles ouvrent la perspective concrète d’esquiver ou d’infléchir le destin biologique et social. Les stratégies identitaires s’incarnent alors dans l’effacement ou la revendication des différences, la quête ou le refus des canons esthétiques.
Disciplines :
Sociology & social sciences Arts & humanities: Multidisciplinary, general & others
Identifiers :
UNILU:UL-ARTICLE-2012-1230
Author, co-author :
RECKINGER, Rachel ; University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE)
Language :
French
Title :
Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome
Publication date :
2003
Journal title :
Quasimodo
ISSN :
1279-8851
Publisher :
Quasimodo & Fils, Carnon, France
Issue :
7
Pages :
37 - 60
Peer reviewed :
Peer reviewed
Commentary :
Rachel Reckinger, ethnologue et sociologue, travaille comme coordinatrice scientifique de projet à l’université du Luxembourg. Ses recherches portent sur l’alimentation, la consommation, les normes et les identifications, l’expertise et la politique, l’éthique et la morale.