L’apprentissage de l’orthographe des noms en situation de classe. Le cas des noms propres en histoire chez des élèves de première

L’apprentissage de l’orthographe ne cesse jamais. Une fois achevées les scolarités primaire et secondaire, qui incluent un enseignement systématique et explicite de l’orthographe, les individus se trouvent confrontés à des environnements académiques ou professionnels dans lesquels les écrits sont associés à des domaines spécifiques. Le plus souvent, les formes orthographiques à acquérir présentent des caractéristiques éloignées de celles de la langue maternelle: certaines configurations de lettres sont très rares voire inexistantes en Français (sh, gh, ai). Or, ces formes sont rencontrées « au vol « en relation avec des contextes qui leur donnent une signification. Comment les élèves ou les apprentis les acquièrent-ils ? Rencontrent-ils des difficultés spécifiques associées aux caractéristiques de ces mots, et lesquelles? Cette acquisition s’appuie-t-elle sur les connaissances et capacités antérieures ou la présence de contextes signifiants prévient-elle ou évite-t-elle l’apparition d’erreurs? La présente recherche rapporte l’apprentissage par des adolescents de classe de première de formes orthographiques introduites dans le cadre d’un enseignement d’histoire dispensé tout au long de l’année scolaire Elle fait apparaitre les difficultés rencontrées par ces élèves en cherchant a différencier celles qui relèvent des capacités individuelles de celles qui tiennent aux caractéristiques des mots eux-mêmes.