Reference : Profils individuels et trajectoires migratoires de travailleurs frontaliers ressortis...
Reports : External report
Social & behavioral sciences, psychology : Sociology & social sciences
http://hdl.handle.net/10993/18077
Profils individuels et trajectoires migratoires de travailleurs frontaliers ressortissants de pays tiers – le cas du Luxembourg
French
[en] Individual profiles and migration trajectories of third-country national cross-border workers – the case of Luxembourg
Baltes-Löhr, Christel[University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE) >]
Sommarribas, Adolfo[University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE) >]
Monteiro, Joaquim[University of Luxembourg > Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education (FLSHASE) > Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE) >]
2012
University of Luxembourg
119
Luxembourg
Luxembourg
[fr] Immigration ; Cross-border workers ; Politique
[fr] Selon l’historien luxembourgeois Gilbert Trausch, le Grand-Duché est devenu une terre d’immigration avec son industrialisation, aux environ de 1871 . Depuis, la présence d’étrangers demeure un trait caractéristique de l’histoire sociale du pays et la pierre angulaire de ses politiques migratoires. Un des aspects plus récents de cette politique nationale migratoire a été de, à partir des années 90 , recourir à une main-d’œuvre frontalière. En effet, la Grande Région, qui se compose du Luxembourg, la Sarre et de la région Rhin-Palatinat (Allemagne), de la Lorraine (France) et de la Wallonie (Belgique), représente le plus grand espace politique transnational d’Europe et compte près de 25% de la totalité des TF dans l’UE-27, figurant ainsi à la 2e place, derrière la Suisse . Bien que, historiquement, on puisse retracer ses dynamiques et réseaux jusqu’à la période romaine et même au-delà , ce n’est qu’à partir des années 90 que la croissance d’espaces frontaliers devient progressivement visible en Europe. Pour ce qui est du Luxembourg, le nombre de TF a augmenté de façon continue au cours de ces années, pour finalement représenter près de 42% de la main-d’œuvre nationale en 2010 . En outre, pour la même année de référence, la part des ressortissants luxembourgeois dans la main-d’œuvre totale se limitait à 29% . En d’autres termes, si 100 emplois étaient disponibles sur le marché du travail, 27 ont été occupés par des résidents étrangers, 29, par des ressortissants luxembourgeois et 44, par des TF .
La présente étude se concentre sur les TF-RPT. En effet, s’il est vrai que les TF ont fait l’objet de nombreuses études en raison notamment, de leur importance pour le marché de l’emploi, les TF-RPT ont, quant à eux, été largement ignorés dans le débat public jusqu’à présent.